-
Petit texte | Amy #1
Le début d'un petit texte (une nouvelle peut-être, qui sait?), écrit à l'instant. J'en suis très contente car c'est le premier texte que j'écris depuis... le début des vacances ! J'ai eu une énorme panne d'écriture, et j'espère qu'elle est finie. Voilà, j'écris la suite dès que je peux et je vous la poste ;)
Lorsque c'est arrivé pour la première fois, Amy Brown avait cinq ans. C'était un jour d'école, et, à midi, étant externe, elle se devait d'attendre son père qui venait toujours la chercher. La petite chérissait ces moments privilégiés avec son père, car ils restaient toujours tous les deux, la maman d'Amy étant au travail ; et le papa aimant ne manquait jamais de profiter de cet instant pour offrir une glace ou autre sucrerie à sa fille.
Or, ce jour-là, M. Brown était en retard. L'institutrice resta avec l'enfant le temps de patienter, car Amy était une de ses élèves préférées. C'était une fillette aux cheveux blonds et aux yeux noirs et profonds. Elle était plutôt sage, très jolie, et la plupart des adultes qui la voyaient la qualifiaient de vraiment mignonne. Cependant, au bout d'une demi-heure, l'enseignante commença à s'impatienter. Au moment où elle s'apprêtait à appeler le paternel d'Amy, la mère de celle-ci arriva, échevelée, rouge, les yeux bouffis ; et, s'excusant à peine pour son retard pharamineux, elle saisit avec force la main de sa fille et repartit aussi vite qu'elle était entrée.
À l'arrière de la voiture, assise sur son siège enfant, la petite remarqua l'air de sa mère dans le rétroviseur central, un air qu'elle aurait été incapable de qualifier, mais qu'elle comprenait non compatible au bavardage. Elle décida donc de se taire, et le trajet jusqu'à la maison se passa dans le silence. Arrivée dans son chez-soi, Amy se sentit tout de suite plus rassurée. La petite se sentait tellement bien dans cette maison… Pour elle, c'était son cocon, l'endroit où elle vivait depuis sa naissance, le lieu où elle allait quand elle avait peur. Et pourtant, elle était loin de se douter que son abri de toujours deviendrait bientôt la place qu'elle redouterait le plus au monde.
Le repas se déroula dans le calme, tout comme la route. Amy mourrait de faim, et sa mère ne lui avait préparé que des coquillettes, qu'elle lui servit brusquement en éclaboussant de sauce toute la table. La blondinette porta avidement sa fourchette à sa bouche. Un goût amer lui transperça le palais. C'était affreux ! Il manquait du sel, il y avait trop de tomate dans la sauce, et les pâtes étaient beaucoup trop cuites. Cela étonna la fillette, habituée à des repas dignes de grands restaurants de la part de sa mère. Pour l'enfant, ce fut la goutte d'eau qui fit déborder le vase. Elle était exténuée, avait faim, avait attendu très longtemps, tout ça pour que Madame la récupère sans explication, pour lui servir des coquillettes brûlées ! La mignonne ne voulut cependant pas se mettre en colère, voyant l'irritation de sa mère. Juste avant que sa mère ne débarrasse, d'une voix qu'elle espérait calme, elle demanda de sa petite voix d'ange : « Où est papa ? ».Bisous bisous !
La Pianiste Sans Visage.
Tags : écriture, texte, amy, nouvelle, petit texte
-
Commentaires
Merci beaucoup :)) Ce n'était pas fait exprès, mais c'est vrai, maintenant que tu le dis... :O La suite devrait venir d'ici une semaine je pense :)
Très beau texte! Mais le père... Il est mort? Il a trompé et/ou quitté sa femme? J'ai trop hâte de le savoir!!! Le suspense est tellement.... Bwwa! Trop de suspense. Désolée. Ce suspense m'énerve. Poste vite la suite!!!
Je voulais écrire à côté de mon pseudo "(non-connectée pour raison indéfinie)" mais j'ai posté sans faire exprès.
6najeaDimanche 23 Août 2015 à 20:34@Najea : Merci Anna ! :DD
@Sofia~ : Ah, et, au fait, l'histoire ne va pas tourner qu'autour de ça, prépare-toi à une grosse surprise ! :))
8najeaLundi 24 Août 2015 à 16:49Ooh... Le suspense est insoutenableeeeee c'est insupportableeeeeeee (rime! Vais-je écrire une poésie bientôt : Ce suspense est insoutenable/C'est vraiment insupportable/Ma chère Pianiste/Quand nous donneras-tu la suite? Bon ok Pianiste et suite ne riment pas vraiment mais c'est quand même pas mal XD)!
12Etincelle de FeuSamedi 5 Septembre 2015 à 12:40Bravo Ma Pianiiiiiiiiiste pour ce texte mâgnifique ! Comme le dit Sofia, le père est-il mort ?
J'ai hâte de savoir la suite.
Est-elle déjà postée, d'ailleurs ?
Merci merci !!! :DD Merci pour ton com et merci pour avoir relancé ma plume il y a quelques temps :))
Haha, surprise ! :P Tu verras ça ;)Non, pas encore. Je t'enverrai le lien par mail si tu veux lorsque ce sera fait. :)
Encore merci <3314Etincelle de FeuSamedi 5 Septembre 2015 à 17:17Mais de rien !
C'est toujours un plaisir de te relancer, j'aime tellement ce que tu écris...
Je suis partante pour que tu m'envoies le lien. Comme ça, je sis sûre de tomber sur la suite quand tu l'auras écrite !
J'ai hâte... Tu sais créer du suspens, je te l'ai déjà dit ? :-)
Bisous la Pianiste...
D'ailleurs pour notre "projet secret", s'en est où ? Je sais que je te le demande un peu partout mais c'est pour être sûre que tu verras ma réponse !
@'tincelle : Ok, je le ferai ;) J'ai commencé la suite déjà, ça devrait venir dans la semaine :) Merci beaucoup <33 Je réponds à ton mail aujourd'hui, je te parlai du "projet" dedans :P
17Etincelle de FeuDimanche 6 Septembre 2015 à 12:24Oui j'ai vu Pianiste je te réponds bientôt ! J'attends alors. Merci !
La plume : Oui je vais y aller.
Juste, s'il te plaît, est-ce que tu peux éviter de m’appeler par mon prénom dans les blogs un peu publics comme ça ? Je ne tien pas à ce que tout le monde connaisse mon identitée... ;-)
Ajouter un commentaire
J'aime bien ce petit texte, ta façon de raconter me fait penser à un conte ("la petite", "la mignonne"). Je lirai la suite avec plaisir, je me demande quelle est l'intrigue de tout cela. :)